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Les préférés


Appel à candidature

Femme célibataire, 
presque trentenaire, 
lasse des sites de rencontres ordinaires, 
des connards, 
célibatards 
et autres queutards,
lance un appel à candidature.

Vous êtes,
un homme,
célibataire, en vrai,
mais pas prêt à le rester; 

vous n'avez pas encore participé au repeuplement de la Planète;
vous avez entre 33 et 39ans;
vous mesurez au moins 1,80m (de haut, pieds nus, sans estrade),
vous parvenez sans difficulté à aligner trois phrases sans que quiconque ne se retourne dans sa tombe;
vous habitez l'ile de france et êtes véhiculé;
vous vivez tout seul comme un grand et ne tombez pas malade quand vous passez plus de dix jours sans maman;
vous aimez communiquer,
vous aimez partager,
vous n'êtes pas Prix Nobel mais avez quand même retenu quelques petites choses de votre parcours scolaire et de vos pérégrinations diverses;
vous ne faites pas une poussée d'urticaire quand on vous frôle, et réussissez à lutter contre l'envie de faire "pouet pouet" quand vous voyez une femme;
vous savez que levi's n'est pas que le nom d'un anthropologue, et que les pattes d'eph ne sont pas une forme de pied bot mais qu'on ne peut pas sortir avec sauf le soir d'halloween;
vous pouvez allonger la liste?
Postulez! 

 

NB: prévoyez une date d'entretien RAPIDE, si vous ressemblez à ça ( de face et avec la lumière) 

 

 

  

  

ça: 


 

  

 

ou encore à ça: 

 

  


 

 

 


05/12/2012
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Merci Lörie

Oui, je sais, c'est mal de se moquer, et ca me fait passer, en prime, pour une vilaine jalouse, aigrie et médisante. Je sais...

 

maiiiiiiiiis...

 

là, c'est thérapeutique!

 

 

Je vous l'ai déjà dit, je n'ai pas de télé, j'ai donc levé un sourcil interloqué chaque fois que j'entendais parler de "DALS" autour de moi...et puis, un jour, ma curiosité dévorante n'a pu résister quand, me tenant au courant des informations les plus essentielles de notre société, je suis allée, comme à mon habitude (quand aucun mail, aucune alerte sur meetme, aucune série n'occupe le vide de mon existence) voir les nouvelles importantes et indispensables sur yahoo.

 

" Lörie se lâche". Ah? Voyons voir ca.

 

 

 

 

 

Après visionnage, même après re-visionnage, soyons honnêtes, je dis, sincèrement, merci Lörie.

 

 

Non parce que c'est vrai que ses trente ans, son sourire à toute épreuve (même après s'être fait larguer par Garou), son ventre plat et son déhanché plus que correct, ça énerve. Dans un premier temps, c'est inévitable.

 

 

Mais, quand comme moi, on trouve ca insupportable pour continuer à avancer sans déprimer, ben...on cherche la faille. Et bon, c'est pas très sympa, mais quand même, c'est Lörie, la faille, du coup, on met pas trop de temps à la trouver: la chanson.

Je ne m'étends pas, on va encore dire que je suis mauvaise, et c'est vrai. Surtout que...ca fait maigre, ca, comme butin pour se consoler quand on chante soi- même comme une batterie de cuisine. 

 

 

Alors j'ai regardé. Et j'ai trouvé que Lörie, en fait, c'était une nana super sympa avec ses congénères célibataires, trentenaires, mais pas aussi bien gaulées qu'elles. 

 

 

Parce que d'abord, c'est vrai que si elle se réveille fraiche comme un gardon et chantonnante, là où nous, simples mortelles, nous réveillons la tête en vrac et ronchonnantes, elle nous montre rapidement que finalement, ca arrive à tout le monde d'avoir des culottes d'un goût douteux, et qu'on peut rester dignes, même quand elles pandouillent sur un fessier ramollo. Certes, elle n'est pas compatissante au point d'afficher un arrière- train celluliteux comme nous le subissons toutes, mais elle met un terme au mythe du fesseps en béton, et ca, c'est bon.

 

 

Là où vraiment, Lörie, en fin de compte est une chouette fille, c'est quand elle décide de nous faire dédramatiser. Finies les ruses de sioux pour faire croire à l'espèce masculine que nous sommes des princesses capables d'assimiler une quantité infinie de matières diverses sans jamais devoir les évacuer, Lörie l'a fait: popo en vidéo!

 

 

Mais Lörie est bonne. Lörie est paix et lumière. Lörie nous donne. Lörie n'est pas si fière. Lörie est en fait, une nana comme nous.

Elle abuse du Nutella (sans s'être lavé les mains la bougresse, et la gastro elle y pense?!), et galère pour rentrer dans ses fringues; elle essaye toutes les sappes de son armoire en se prenant pour une diva devant le miroir; et pour finir, comme nous, elle tente d'assumer sa féminité en tortillant du cul et en prenant des poses lascives, mais complètement inefficaces et bien plus grotesques que prévu. Lörie ne s'arrête pas là, je vous l'ai dit, Lörie est pleine d'empathie, et utilise sa notoriété pour nous redonner moral et sourire, et pour terminer de nous convaincre qu'elle est une femme comme les autres...Lörie est fauchée, alors en loose d, elle fait de la pub pour un parfum de haute qualité, complètement en phase avec cette féminité épanouie: "Eau jeune".

 

 

Vraiment, merci Lörie. 


14/12/2012
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Commande de Noël


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Cher Père Noël,

 

cela fait maintenant de nombreuses années que je suis  très très suffisamment sage pour mériter un beau cadeau de Noël.

 

Les années précédentes, tu as compris que j'avais froid dans mon grand lit, alors tu m'as d'abord apporté une peluche, puis une bouillotte, et enfin une bouilloire. J'étais super contente, mais Père Noël, sans vouloir te vexer, on est en 2012, je n'ai donc même pas encore 30ans! 30ans, en 2012! Père Noël! J'suis jeeeeeeeeeune (tout est dans la tête)! mais... v'la l'tableau: une peluche, une bouillotte, et une bouilloire pour préparer le pisse-mémé...et encore, j'ai pas parlé du pyjama en pilou pilou que tu m'as offert il y a 3ans, et je ne m'attarde pas sur le chat roulé en boule sur mes genoux, ni mon sac de tricot à côté de la cheminée.

 

Père Noël, sérieux, ne le prends pas mal, mais cette année, j'ai vraiment besoin que tu vises juste. Je serais tellement tellement tellement teeeeeeellement heureuse si tu m'amenais un homme.

 

Tu sais, un homme, tout simple hein, pas besoin d'un modèle high tech, ni même un super héros fabriqué par des petits chinois, nan nan, un truc basique qui maintienne l'activité sur le territoire national et respecte les droits du travail, tu vois. Fabrication traditionnelle par des adultes français, pas besoin d'options ultra-chiadées qui coûtent un bras mais pètent en un rien de temps une fois la garantie dépassée, et dont, en plus, on ne sait jamais vraiment se servir.Par contre un bon équipement de base de qualité, pour moi c'est farpait!

 

Allez Père Noël, y'a tant d'hommes malheureux qui attendent dans leur élevage, alors que moi, je suis prête à leur offrir tout mon amour, fais un geste pour l'un d'eux au moins (si y'en a plus j'en parlerai aux copines, compte sur moi). J'en ai si envie Père Noël, que tu sais quoi? J'accepterais même d'offrir une deuxième vie à un pauvre homme abandonné, même s'il a déjà servi, même si le package comprend de la famille (sous réserve que la famille en question ne comporte pas une épouse/ concubine/ copine et qu'il présente un bon bilan sanitaire).

 

Voilà Père Noël, en clair, ce que je te demande cette année, c'est de faire une bonne action...et promis, si tu m'exauce, je te ferai ma danse de la joie, tu sais, celle que t'aime bien, autour du sapin avec mes chaussons snoopy.

 

 

 


17/12/2012
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Ce que je pensais être LA rencontre

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Je ne m'en cache pas, on ne s'en cache plus, en 2012, quand on célibataire et francilien, surtout d'adoption, on fréquente les sites de rencontres, et l'époque où on ne s'en vantait pas...est toujours là! Parce que quand même, c'est déjà un peu la loose à la base, mais il faut bien admettre qu'en proportion au moins, les relations qui en découlent sont vouées à un échec lamentable (mais tellement prévisible), bien plus souvent que les rencontres faites dans la vraie vie...IRL* vous diront les geeks...

 

 

Ce soir, j'ai un méchant relent de déception doublée d'une blessure d'ego. En effet, il y a quelques temps, un peu dépitée, je remettais le nez sur un de ces sites, qui se voulait être une version luxe de la chose. Sans conviction, je rencontrais un homme quelques jours plus tard, beaucoup plus pour me bouger un peu qu'en nourrissant de grands espoirs, assez persuadée d'avoir à faire à un mou du genou n'ayant pas d'attrait particulier. Eh oui, les semaines sans sourire, ca arrive aussi...surtout quand on est...vous connaissez le refrain!

 

J'ai traîné mes guêtres de banlieusarde jusqu'à Paris, sans même chercher à me presser pour rattrapper le retard avec lequel j'étais partie sans scrupules, et à mon arrivée, j'ai regretté...de ne pas m'être magné le cul!

 

Il était grand, il était beau, il sentait bon le cerveau chaud (on est tous d'accord, c'est moisi ce jeu de mots), et wowww, il ne semblait pas avoir la kékette en feu. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, ce n'était pas un moine, mais j'ai été si déroutée qu'enfin, un homme insiste pour que le rencard ait part dans un lieu public, que bingo, d'emblée, il avait marqué 10points.

 

Bon j'admets que j'ai été sujette à une certaine remise en question quand à la fin de ce premier rencard plutôt réussi, rien ne s'est passé, et qu'il m'a coupé la chique en me soufflant par dessus la voiture "t'es encore plus jolie qu'en photo". Cela dit, toutes mes p'tites guirlandes d'espoir se sont rallumées (juste après mes joues cramoisies)au moment où il est passé à l'attaque.

 

Attention, à l'attaque, pas comme n'importe quel homme en rute, comme LE mec! Pas du truc à la Jamel "ouaich tes yeux sont plus bleus que le bleu de la piscine" ou peut-être bien pire (parce qu'on ne peut même pas espérer qu'il s'agit de second degré) un poème à la con, mièvre à souhait. Non pas de ça, juste du compliment gratos, simple et maladroit, tellement sincère qu'on a beau avoir un aplomb à toute épreuve, on ne trouve pourtant pas d'autre refuge que le fond de son verre...

 

Et bim! upercut du séducteur gauche (un ciné fixé à sa demande), enchainé avec un crochet du grand sourire (une séance de sport prometteuse calée à l'avance), suivi d'un direct aux papillons (le prétexte fallacieux pour se rapprocher)! BOUM! Fin du premier round, j'étais déjà KO.

 

Une fois mes esprits retrouvés, ma légendaire assurance m'a malgré tout laissée penser qu'il ne se passerait rien, et j'étais suffisamment haut sur les nuages pour m'en trouver contente ce soir là. C'était sans compter sur son coup de pied rotatif arrivé par surprise (le baiser), juste avant de me laisser. Fin du deuxième round, j'étais mal barrée pour gagner, et pour une fois, ca me plaisait drôlement!

 

J'avais affaire là à un redoutable specimen. Séduisant, plaisant, intéressant, intéressé, ni puant ni clinquant, ni bourrin ni patelin, je m'attendais à recevoir un simple message satisfait, plutôt terre- à- terre, eh ben non! Ce fut un feu d'artifice de textos pleins de nounours et d'arcs en ciel pendant les 2 ou 3 jours qui ont suivi. Tellement sucré et mal adapté au personnage qu'au lieu d'être écoeurant, c'en était complètement craquant.

 

J'étais en passe de m'effondrer une nouvelle fois et de signer la fin du round 3, mais le séducteur masqué a dû se sentir essoufflé: tout s'est arrêté. J'ai alors pu reprendre ma garde efficacement... ce qui m'a permis de recevoir dignement le coup fatal, marquant l'arrêt du combat: un merveilleux texto.

 

Hello Rosalie, 

désolé de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt, mais je suis dans une situation inconfortable. J'ai revu mon ex ce week-end, je ne veux mentir à personne, ni jouer sur plusieurs tableaux. Je l'aime encore. Avant que ca n'aille plus loin entre nous, je préfère qu'on ne se voit plus. Je suis sûr qu'une fille comme toi, belle, intelligente, pleine de vie et de ressources rencontrera sa moitié sans problème. 

 

poin poin poin poiiiiiiiiiiiiin! 

  

 

 

 

 

*IRL:In Real Life 


18/12/2012
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Bienvenus en 2013 (partie 2)

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Pour ce qui est du jour de l’an…

 

 

Meetme organisait une soirée à Paris où même les gueux les simples franciliens avaient le droit de venir, sans pour cela devoir vendre un de leurs organes. Alors j’ai pas hésité ! Connaissant mon courage décroissant à l’approche de tels évènements, j’ai payé tout de suite pour ne pas pouvoir  me débiner… c’était bien pensé.

 

 

… parce que… quand j’ai regardé les inscriptions (50 donzelles pour 20 bonshommes) j’ai été étonnée de ne pas trouver au programme un combat de boue à seins nus. J’ai compris pourquoi ca n’apparaissait pas quand j’ai jeté un œil à la tranche d’âge : les prothèses de hanche n’auraient jamais résisté.

 

 

Etrangement, mon excitation est légèrement retombée, ce qui explique sûrement que je ne me sois pointée qu’ à 23h56, clopin-clopant sur mes perchoirs*. Tandis que je patientais pour déposer mes affaires au vestiaire (lequel s’est révélé être plein…) un cacophonique « BONNE ANNEE » a retenti un peu partout, me laissant en pleine contemplation de mes chaussures, dépitée de n’avoir même pas de réseau pour me donner une contenance en hurlant mes vœux au téléphone, comme tous ceux qui n'avaient personne à galocher.

 

 

Je me suis alors retrouvée dans l’arène, avec mes valises mon sac, déterminée à trouver un poste stratégique où me faire oublier gentiment. A ce moment là, j’ai vraiment regretté d’avoir laissé mon coupe-coupe dans la voiture, parce que la jungle sauvage, chaude et humide de célibataires prêtes à tout pour mettre le grappin sur un de leurs rares homologues masculins, ne pouvait vraisemblablement pas se traverser avec une simple petite voix polie. Compte tenu des regards haineux que j’ai pu croiser, j’en ai conclut que je n’étais pas la seule à être déterminée, et que peut- être le combat de boue aurait lieu, mais dehors.

 

 

Une fois à destination, j’ai fait amie- amie avec une enceinte de bord de piste, si dévouée qu’elle est devenue aussitôt mon vestiaire et mon comptoir privatifs. Habituellement pourvue d'une mémoire plutôt défaillante, plusieurs éléments me sont pourtant revenus soudainement à l'esprit:

 

1/ je ne bois pas

2/ je n’ai pas de ronds pour me payer des consos à Paris, un soir de réveillon, quand je n’ai pas soif

3/ je ne fume pas non plus

4/ ma très jolie robe n’avait aucune poche où fourrer mes mains.

 

Tout ça pris en considération, j’en étais donc à me demander si je devais fuir rentrer ou rester, quand un jeune padawan de la tribu des ouaich- ouaich est venu m’inviter à danser. Ce n’était pas des plus flatteurs, mais il fallait l’admettre, rester seule non plus. C’est ainsi que j’ai commencé à éliminer consciencieusement les excès des fêtes, tout en gardant ouvert mon œil de guerrière sur les spécimens trentenaires dépourvus de greffon féminin.

 

 

Après quelques centaines de calories brûlées, je commençais enfin à sourire, quand tout à coup une odeur soufrée et tenace a trahit le festin de mon cavalier de fortune, m'ôtant immédiatement le sourire pour laisser place à une grimace incontrôlée probablement destinée à faire fuir la nausée ainsi déclenchée. Je n’ai pas tenu plus de quelques secondes avant de m'éclipser à l’étage, d’où j’ai pu admirer des scènes mythiques, que je reportais déjà sur mon calepin mental lorsque mes sauveurs sont intervenus.

 

 

Un adorable groupe de franco- américains m’a prise sous son aile pour le reste de la soirée, souriants, chaleureux et dansants.

 

 

Après avoir troqué mes escarpins contre des ballerines moins sexy mais moins dangereuses en cette heure avancée, je regagnais mon carrosse, toute enpaillettée et souriante, finalement satisfaite de ma soirée. Iphone en mode GPS et parapluie dégainé d’un côté, sac surchargé de l’autre, j’allais bon train dans la mauvaise direction quand, fidèle à moi- même, je n’ai pas résisté à l’appel de mon sens du burlesque. Je fonçais sans aucune appréhension au dessus d’une bouche de métro faire ma Marylin. Un quart de seconde pour faire un effort de mémoire et m’assurer que la culotte choisie ce soir là ne faisait pas partie des recluses, oufff, sauvée.

 

Il me fallait désormais chercher ma dignité sur mon téléphone, en attendant patiemment devant les regards moqueurs des fumeurs sortis s’intoxiquer sur le boulevard, que le bonhomme passe au vert.

 

 

HAPPY NEW YEAR ! 


08/01/2013
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